Soutien à domicile pour les personnes de 60 ans+

L’objectif de cette offre de soins est d’augmenter la qualité de vie de personnes de 60 ans et plus en situation complexe afin d’éviter, dans la mesure du possible, la nécessité d’être transféré en institution.

L’accompagnement proposé permet de débloquer des situations complexes et permet un renfort temporaire de l’équipe habituelle de soins, qui se traduit en 3 types de prestations :

  1. Case management afin de renforcer la coordination des soins
  2. Suivi ergothérapeutique afin d’apporter une aide et des conseils pour aménager le domicile et retrouver un fonctionnement optimal dans la vie quotidienne
  3. Suivi psychologique afin de proposer une écoute et un soutien

Ces prestations sont entièrement gratuites pour les bénéficiaires.

Ce projet innovant, financé par l’INAMI et coordonné par Brusano, participe aux soins intégrés et fait partie des formes alternatives de soins aux personnes âgées (Protocole 3).

FAQ

Contactez-nous : 02/880.29.80 – helpdesk@brusano.brussels

Le Protocole 3 est un projet financé par l’INAMI qui a pour but de favoriser le maintien à domicile des personnes de 60 ans et + en leur fournissant 3 prestations gratuites :

Ce soutien vise, pour des personnes à risque de perte d’autonomie, à augmenter leur qualité de vie et à éviter, dans la mesure du possible, la nécessité d’être transféré en institution.

Le case management dans le cadre du projet consiste à :

  • Renforcer la coordination des soins, lorsque l’organisation habituelle autour du patient n’est plus efficiente.
  • Réaliser un bilan global de la situation vécue par le patient.

Par qui ?

Cette fonction peut être assurée par :

  • Un assistant social
  • Un infirmier
  • Un médecin généraliste

Le case manager est externe à l’équipe de soin habituelle.

Par exemple, dans le cas d’un retour à domicile après une longue hospitalisation ou convalescence?

L’inclusion des bénéficiaires dans le projet Protocole 3 est actée par le score de perte d’autonomie calculé via l’échelle BelRAI

Le BelRAI passe en revue les activités instrumentales de la vie quotidienne et évalue le degré d’autonomie de la personne afin d’obtenir un score.

Ce BelRAI est fait au moment de la demande par un des prestataires travaillant au sein du projet Protocole 3. Si la personne obtient un score suffisant de perte d’autonomie, elle sera incluse dans le projet Protocole 3.

Lors de la sortie d’une hospitalisation, la perte d’autonomie temporaire est souvent notable et demande des aménagements ou un soutien particulier. Le Protocole 3 peut donc répondre à cela via les prestations qui sont gratuites pour le bénéficiaire.

Le soutien psychologique du Protocole 3 et celui des psychologues de première ligne ne peuvent pas être actifs au même moment.

On peut néanmoins démarrer un soutien psychologique par un psychologue du Protocole 3 (gratuit) et, si cela s’avère nécessaire une fois toutes les unités de facturations utilisées, basculer sur le projet des psychologues de première ligne pour poursuivre la prise en charge (petite quote-part demandée au bénéficiaire), et inversement.

Certains psychologues du Protocole 3 sont également inscrits dans le projet psychologue de première ligne mais ce n’est pas le cas pour tous. Il ne sera donc pas certain que le bénéficiaire puisse garder le même psychologue lors du changement de projet.

Le case manager est un professionnel qui peut intervenir gratuitement sur demande d’une maison médicale.

Il travaille en collaboration avec le réseau déjà mis en place comme, par exemple, une maison médicale.

Il est important de préciser que le case manager travaille dans le cadre de situations de crise mais pas dans l’urgence. Il est donc intéressant de le contacter dès qu’une situation est détectée comme à risque de complexification.

La prestation d’ergothérapie est, pour le moment, conditionnée par une nomenclature très réductrice qui ne permet pas à un grand nombre de bénéficiaires d’y accéder, à moins de payer les séances dans leur totalité.

Le Protocole3 permet d’y accéder gratuitement et répond au besoin d’une partie de la population qui est à risque de perte d’autonomie ou de chutes.

Son intervention se déroule sur plusieurs séances, ce qui permet d’analyser de manière complète les besoins et d’accompagner la personne dans les changements et les adaptations de son quotidien sans que cela ne soit trop brutal.

Pour les personnes souffrant de maladie neurodégénérative ou de démence, la prise en charge est également adaptée sur plusieurs volets. Le Protocole 3 d’Alzheimer Belgique prend plus spécifiquement ce public en charge.

Si la personne bénéficie de l’aide médicale urgente (AMU), les prestations disposant d’une nomenclature INAMI sont généralement prises en charge, sous certaines conditions, mais il s’agit d’une appréciation au cas par cas. La personne devra se renseigner auprès du CPAS qui est en charge de son dossier afin de valider le remboursement des prestations effectuées dans le cadre du Protocole 3.

Si la personne fait partie de la Commission Européenne, elle bénéficie normalement de l’assurance de celle-ci. Si la personne souhaite bénéficier des prestations d’ergothérapie et/ou du soutien psychologique du Protocole 3, elle doit donc se renseigner sur les conditions de remboursement de ces prestations auprès de son assurance. Elle payera alors les séances au prestataire puis demandera le remboursement à son assurance par la suite.

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