Face aux défis liés aux assuétudes et à la réduction des risques, ce dossier thématique a été conçu pour vous, professionnel·le social-santé bruxellois, afin de faciliter l’accompagnement de vos bénéficiaires. Il compile une vaste palette de ressources, déclinées localement pour être au plus près de vos réalités de terrain.
Vous y trouverez une grande variété de supports destinés à la formation, à l’information et à l’accompagnement, systématiquement classés en rubriques thématiques :
- « À lire » : articles (scientifiques ou non), rapports, livres sur le sujet.
- « À regarder » : films, docus, clips vidéo.
- « À écouter » : podcasts, chroniques radio, livres audio, documentaires audio.
- « Pour sensibiliser » : supports didactiques ou éducatifs, flyers, infographies, jeux.
- « Pour accompagner » : lieux, groupes de parole, services susceptibles d’accompagner vos bénéficiaires.
- « Pour participer » : évènements, journées thématiques, conférences, webinaires sur le sujet.
Ces ressources sont méticuleusement sélectionnées pour enrichir votre expertise et vous équiper d’outils opérationnels.
Bon à savoir
À Bruxelles, la réduction des risques (RDR) est un axe central de la prévention en matière d’assuétudes (voir le Plan Global de Sécurité et de Prévention de la Région de Bruxelles-Capitale). Cette stratégie consiste à prévenir ou à limiter les dommages sanitaires et sociaux liés aux consommations de substances psychoactives légales (alcool, médicaments, …) ou illégales (drogues psychoactives) ou des conduites addictives avec ou sans produits (jeux, écrans, sexe, …).
La RDR s’adresse tant à la population générale qu’aux personnes en situation plus complexe (inscrits dans une dépendance). Intégrer cette approche, c’est reconnaître que la gestion de l’assuétude et des risques qu’elle encourt est plus réaliste et bénéfique que les stratégies focalisées sur l’abstinence.
Des publications concernant la consommation tabagique et d’alcool sont déjà parues dans notre ‘Info Prévention’, respectivement en mai et février 2025.
Points d’attention pour les professionnel·les
- Se former et s’informer : Mieux connaître les comportements addictifs, les produits, les contextes de consommation et les pratiques de RDR permet de mieux comprendre les situations vécues, sans les minimiser ni les dramatiser, pour mieux les accompagner.
- Approche non jugeante et inclusive : Toute personne, quel que soit son type d’assuétude, doit pouvoir bénéficier d’un accompagnement dans les services généralistes. Or, ceux-ci refusent souvent l’accompagnement tant que la consommation persiste, contribuant ainsi à la stigmatisation des personnes. La consommation ne doit pas être un critère d’exclusion.
- Lien social comme levier thérapeutique : Pour de nombreuses personnes, la plus grande souffrance vient de l’isolement social, au-delà de leur assuétude (voir Programme Fédéral de Recherches Drogues). Restaurer ou créer du lien — amical, familial, affectif — est une intervention à part entière, mais trop souvent négligée.
- Travailler en réseau : Ne pas rester seul·e face à la complexité. Des ressources spécialisées existent à Bruxelles pour soutenir les professionnel·les ambulatoires social-santé.